EXPOSITION
CINIMA 3
Łódź–Casablanca
LA POLOGNE POUR DEVENIR CINÉASTE MAROCAIN: EXPÉRIMENTATIONS ARTISTIQUES, LUTTES POLITIQUES, TRICONTINENTALE ET CINÉMA À L’ECOLE DE ŁÓDŹ DANS LES ANNÉES 1960 ET 1970
AVEC
HAMID BENSAÏD, ABDELKRIM DERKAOUI, MOSTAFA DERKAOUI, ABDELLAH DRISSI, IDRISS KARIM ET ABDELKADER LAGTAA.
26.09.—25.12.2020
@LE18Marrakech / 18, Derb el Ferrane, Riad Laarouss, Marrakech-Medina ● MAR—SAM/TUE—SAT ● 10:00—18:00
En pleine période des “indépendances”, les jeunes cinéastes marocains étudiants à l'École de cinéma de Łódź s’interrogent, avec leurs camarades venus du monde entier (et notamment d'Asie, d'Afrique et d'Amérique Latine) sur un monde, et un cinéma, à venir. Quel sera la place de l’artiste dans ce nouvel agencement du monde tant espéré ? Quel cinéma national veulent-ils pour leurs pays récemment indépendants ? Comment vont-ils affronter les réalités sociales et politiques de leurs pays ?
En Pologne, ils vivent ensemble des années de militantisme politique et de lutte en exil, d'apprentissage de la langue et de la culture polonaise, de combats collectifs en solidarité aux peuples opprimés, d'accès aux cinématographies du monde entier, de découverte et d'exploration de nouveaux milieux artistiques, notamment du free-jazz, de l’art conceptuel et du cinéma politique radical, d’amitiés, d’amours, d’études mais aussi de rencontres avec les marges et les réalités politiques et sociales de la Pologne communiste.
Abdelkrim Derkaoui, alors étudiant en image à l’école de cinéma de Łódź, a largement photographié cette “vie polonaise”. Ces images conservées dans des “albums de négatifs” restés dans des cartons depuis son retour au Maroc en 1972 n’avaient jamais été montrées auparavant. Elles viennent ici dialoguer avec les films d’études réalisés à Łódź, des documents et objets collectés (du Maroc en Pologne en passant par le Costa Rica et Cuba, au sein d’archives privées, d’institutionnels ou chez des bouquinistes) qui permettent de reconstituer l’ambiance politique et artistique internationale de ces années polonaises marquées par la lutte tri-continentale.
En Pologne, ils vivent ensemble des années de militantisme politique et de lutte en exil, d'apprentissage de la langue et de la culture polonaise, de combats collectifs en solidarité aux peuples opprimés, d'accès aux cinématographies du monde entier, de découverte et d'exploration de nouveaux milieux artistiques, notamment du free-jazz, de l’art conceptuel et du cinéma politique radical, d’amitiés, d’amours, d’études mais aussi de rencontres avec les marges et les réalités politiques et sociales de la Pologne communiste.
Abdelkrim Derkaoui, alors étudiant en image à l’école de cinéma de Łódź, a largement photographié cette “vie polonaise”. Ces images conservées dans des “albums de négatifs” restés dans des cartons depuis son retour au Maroc en 1972 n’avaient jamais été montrées auparavant. Elles viennent ici dialoguer avec les films d’études réalisés à Łódź, des documents et objets collectés (du Maroc en Pologne en passant par le Costa Rica et Cuba, au sein d’archives privées, d’institutionnels ou chez des bouquinistes) qui permettent de reconstituer l’ambiance politique et artistique internationale de ces années polonaises marquées par la lutte tri-continentale.
Vue de l’exposition CINIMA 3 : LODZ-CASABLANCA, Installation composée de Posters Afrique, Asie et Amérique Latine sérigraphiés (Atelier Kissaria, 2020), et Affiche scolaire de la Pologne et Tchécoslovaquie,
Editions Maison des Instituteurs, collection personnelle (1974), Le 18, Marrakech, octobre 2020, photographie de Abdelhak Acim
Vues de l’exposition CINIMA 3 : LODZ-CASABLANCA, salle LEKCJA 41, octobre 2020, photographie de Abdelhak Acim
Vues de l’exposition CINIMA 3 : LODZ-CASABLANCA, salle REMEMBER BEN BARKA, octobre 2020, photographie de Abdelhak Acim
Vues de l’exposition CINIMA 3 : LODZ-CASABLANCA, salle Albums de Négatifs, octobre 2020, photographies de Abdelhak Acim