3.1 JOURNée du 23 Mars
3.2
U.N.E.M
3.3 Solidarités
3.4
Tricontinental
3.5
Une Ombre
3.6
Le cinéma s’insurge
3.7
Amghar
3.8
Les Gens du Caveau
3.9 UN Jour, Quelque Part
Couverture du livret des Etats Généraux du cinéma n°3 Le cinéma au service de la révolution, 1968, collection particulière
(3. 6)
LE CINEMA S’INSURGE
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Photographies de Abdelkrim Derkaoui, 1969
Chez Jean Charvein en marge des Etats Généraux du cinéma à Paris. Avec Abdelkrim et Mostafa Derkaoui, Jean Charvein, Hélène Arnal, Claude Reznik et Pierre Geller
Remerciements à Claudia Von Alemann, Catherine Roudé et Sébastien Layerle pour l’identification des membres de l’association des États généraux du cinéma.
LE CINEMA S’INSURGE
Quelques
mois après les évènements de Mai 68 en France, les frères Derkaoui partent en voiture avec deux camarades de
l’école pour aller filmer les Etats Généraux du Cinéma à
Paris. Ce mouvement est né de l’engagement et de la mobilisation des techniciens, acteurs, étudiants et cinéastes pendant Mai 1968 (grèves, manifestations et demande de l’arrêt du Festival de Cannes).
Les Derkaoui disposent de la pellicule de l’école et se sont arrangés pour avoir une caméra sur place. Mostafa Derkaoui avait conservé des contacts parisiens de son année passée à l’IDHEC avant la Pologne.
Ils tournent les débats des Etats Généraux du Cinéma et passent une journée chez le chef opérateur Jean Charvein en présence de sa compagne la monteuse Hélène Arnal (Arnal et Charvein travailleront tous les deux sur le film Décembre de l’algérien Mohammed Lakhdar Amina en 1973) et d’autres participants et membres de l’Association.
Les Etats Généraux du Cinéma se présentent ainsi :
" Par ailleurs, le Cinéma est une arme..."
Les ETATS GENERAUX DU CINEMA ne sont pas une association corporatiste.
Ils ne s'intéressent ni aux Réformes ni à la Participation.
Ils sont ouverts à TOUS ceux pour qui le cinéma n'est pas seulement un pur objet de consommation esthétique mais une arme.
Ils ont besoin de TOUS ceux pour qui le cinéma ne doit pas rester enfermé dans le ghetto culturel de
la classe au pouvoir mais participer au combat révolutionnaire.
Ils peuvent fournir aux militants des moyens de réflexion et d'action politique.
Les rushes de ce film inachevé sur les Etats Généraux du Cinéma sont restées en Pologne, dans la salle de montage de l’école, avant d’être probablement détruites. Aujourd’hui une seule séquence subsiste de ce tournage parisien des Derkaoui, utilisée pour le film de 3ème année de Mostafa Derkaoui Les Gens du Caveau (1969).
Abdelkader Lagtaa utilisera une affiche des Etats Généraux du Cinéma, ramenée en Pologne par Mostafa Derkaoui, pour une séquence de son film Une Ombre parmi d’autres : Le Cinéma S’insurge !
Dans Les Gens du Caveau (1969), on entend les propos de Jean Charvein :
« Notre cinéma doit être un cinéma prolétarien et doit aller vers, à l’intérieur même des couches prolétaires. C’est eux qui doivent faire le cinéma ».
Les Derkaoui disposent de la pellicule de l’école et se sont arrangés pour avoir une caméra sur place. Mostafa Derkaoui avait conservé des contacts parisiens de son année passée à l’IDHEC avant la Pologne.
Ils tournent les débats des Etats Généraux du Cinéma et passent une journée chez le chef opérateur Jean Charvein en présence de sa compagne la monteuse Hélène Arnal (Arnal et Charvein travailleront tous les deux sur le film Décembre de l’algérien Mohammed Lakhdar Amina en 1973) et d’autres participants et membres de l’Association.
Les Etats Généraux du Cinéma se présentent ainsi :
" Par ailleurs, le Cinéma est une arme..."
Les ETATS GENERAUX DU CINEMA ne sont pas une association corporatiste.
Ils ne s'intéressent ni aux Réformes ni à la Participation.
Ils sont ouverts à TOUS ceux pour qui le cinéma n'est pas seulement un pur objet de consommation esthétique mais une arme.
Ils ont besoin de TOUS ceux pour qui le cinéma ne doit pas rester enfermé dans le ghetto culturel de
la classe au pouvoir mais participer au combat révolutionnaire.
Ils peuvent fournir aux militants des moyens de réflexion et d'action politique.
Les rushes de ce film inachevé sur les Etats Généraux du Cinéma sont restées en Pologne, dans la salle de montage de l’école, avant d’être probablement détruites. Aujourd’hui une seule séquence subsiste de ce tournage parisien des Derkaoui, utilisée pour le film de 3ème année de Mostafa Derkaoui Les Gens du Caveau (1969).
Abdelkader Lagtaa utilisera une affiche des Etats Généraux du Cinéma, ramenée en Pologne par Mostafa Derkaoui, pour une séquence de son film Une Ombre parmi d’autres : Le Cinéma S’insurge !
Dans Les Gens du Caveau (1969), on entend les propos de Jean Charvein :
« Notre cinéma doit être un cinéma prolétarien et doit aller vers, à l’intérieur même des couches prolétaires. C’est eux qui doivent faire le cinéma ».
Photographies de Abdelkrim Derkaoui, 1969
Chez Jean Charvein en marge des Etats Généraux du cinéma à Paris. Avec Abdelkrim et Mostafa Derkaoui, Jean Charvein, Hélène Arnal, Claude Reznik et Pierre Geller
Remerciements à Claudia Von Alemann, Catherine Roudé et Sébastien Layerle pour l’identification des membres de l’association des États généraux du cinéma.
Le rôle du cinéma dans la transformation et le rehaussement du niveau de la conscience, Mémoire de fin d’étude de Mostafa Derkaoui, 1972, Archives PWSTIf de Lódź
Bobines de films d’études conservés aux archives PWSTIf de Lódź, Léa Morin
Couverture du livret des Etats Généraux du cinéma n°1 Le cinéma s’insurge, 1968, collection particulière
Copyright © 2020 / Léa Morin — CINIMA3 / Talitha