(1.4)
Tournages
« L’attribution de la pellicule (aux élèves)
n’est pas systématique. Elle n’est accordée que pour des réalisations prévues
au programme et bien précises. De plus, chaque projet de film doit être
minutieusement expliqué, argumenté avec les responsables pour obtenir
l’autorisation de tournage. Il faut ajouter que chaque étudiant est en quelques
sorte protégé par un metteur en scène qui le conseille, le soutient devant
cette commission. Il n’y a pas du budget attribué. Vous présentez un scénario,
le directeur de production établit pour vous le budget, le devis. Il vous donne
ce dont vous avez besoin, mais pas d’argent. C’est à vous évidemment de ne pas
demander la lune, l’impossible. Il y a des ordres de grandeur à ne pas dépasser
naturellement. Le tournage à Łódź se fait uniquement en 35mm. On n’utilise pas le 16mm. »
« L’école est un véritable terrain de
recherche. C’est la liberté la plus totale. On ne cherche jamais à imposer un
style ni un quelconque académisme. (…) Les étudiants ne sont pas considérés
comme des apprentis qui ont tout à recevoir de l’Institut, mais comme des
artistes, même s’ils sont encore en herbe. »
AHMED LALLEM (Entretien avec Halim Chergui paru dans El Moudjahid, 1965)
Questionnaire d’entrée d’Abdelkrim Derkaoui, specialité “prises de vue” et demande d’une bourse complète du gouvernement polonais, Archives PWSTIf de Lódz, 1966
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