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1.1

La Tour de Babel




1.2

Exercices




1.3

En Classe





1.4

Tournages




1.5

DIPLÔMES





1.6

Lekcja 41





1.7

Mexico-Teheran-Lódź

︎︎︎1. LA TOUR DE BABEL

(1.5)

DIPLômes


Diplômes de fin d’études des étudiants marocains,
(Archives PWSTIf Lódz)


« Mon mémoire de fin d’études je l’ai dédié au documentaire : au cinéma-vérité québécois. Ce qui me semblait intéressant c’est que la préoccupation nationale est toujours présente. On s’est toujours demandé depuis le début ce qu’on allait faire au Maroc après le diplôme. Et il m’a semblé qu’une approche pareille pouvait constituer une solution adaptée à la réalité marocaine. Bien sûr, je me TROMPAIS totalement, parce que le documentaire au Maroc ça n’intéressait personne. Mais moi ça avait suscité mon intérêt et ça m’a appris pas mal de choses. »Abdelkader Lagtaa, 2018




Hamid Bensaïd étudiant 1968-1971
diplômé en 1975

MÉMOIRE
Tentative d’identifier significations et symboles des objets dans la dramaturgie cinématographique

SUPERVISEUR
Henryk Kluba


Abdellah Drissi étudiant 1964-1968
diplômé en 1970

MÉMOIRE
Sur la cinématographie étrangère au Maroc

SUPERVISEUR
Wladyslaw Orlowski


KARIM IDRISS étudiant 1967-1973
diplômé en 1975

 
MÉMOIRE
Traditions des écoles anglaises, l’impact de l’école documentaire sur le “FREE CINEMA”


Abdelkader Lagtaa étudiant 1967-1971
diplômé en 1975


MÉMOIRE
Le cinéma direct, nouveau regard sur le réel


Abdelkrim Derkaoui étudiant 1966-1970
diplômé en 1972

MÉMOIRE
Les systèmes d’écrans larges au cinéma


Mostafa Derkaoui étudiant 1966-1970
diplômé en 1972

MÉMOIRE
Le rôle du cinéma dans la transformation et le réhaussement du niveau de la conscience

SUPERVISEUR
Henryk Kluba




Malgré une solide formation, la réalisation de films d’études professionnels en 35mm et la rédaction d’un mémoire de fin d’étude, les étudiants marocains diplômés de l’Ecole rencontreront des difficultés une fois rentrés dans leur pays. Leurs espoirs et projets pour un cinéma marocain viendront se heurter aux réalités du développement de l’industrie cinématographique marocaine, encadrée par le Centre Cinématographique Marocain.

A leur retour, rien n’a changé, le Maroc ne dispose toujours pas de fonds d’aide, de producteurs ou de réseaux professionnels. Et alors même qu’ils reviennent au Maroc au milieu des années 1970 avec une vision et un projet cinématographique pour leur pays nouvellement indépendant, ils vont devoir se confronter à la vision “officielle” qui domine alors. Ce qui se traduira notamment par une série d’interdictions ou de projets laissés inachevés.

Les structures cinématographiques héritées de la période coloniale ne sont pas prêtes à valoriser les avant-gardes cinématographiques mais vont au contraire privilégier une production de films « officiels » ou de propagande, s’inscrivant ainsi dans le prolongement direct du cinéma colonial, pour accompagner la développement de leurs Etats nouvellement indépendants.

Ces difficultés sont communes à de nombreux autres étudiants étrangers de Łódź. Certains s’orienteront même assez rapidement vers d’autres disciplines comme la littérature (Roland Paret, Haïti), le théâtre (Abdellah Drissi, Maroc) ou les arts visuels (Sao Gamba, Kenya), d’autres mèneront des carrières administratives (Djamel Bourtel, Algérie), travailleront essentiellement pour des télévisions (Hamid Bensaïd, Maroc) ou quitteront totalement le champ cinématographique (Mohamed Reza, Tunisie). 


Étiquette de la bobine d’un film d’étude de Karim Idriss, 1974, Léa Morin






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