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« Notre
modèle était la nouvelle vague tchèque : Milos Forman, Vera Chitilova… La nouvelle vague
française aussi… Nous pouvions les voir en Pologne. En fait, à l’Ecole, on
voyait tous les films. Qu’ils soient achetés ou non par la Pologne, qu’ils
soient diffusés ou pas à la population, nous pouvions les voir. Les films
n’étaient même pas sous titrés. Il y avait un papier à côté, avec les sous
titres traduits, qu’on nous lisait. Une fois j’ai même improvisé une traduction
pour un film français. On se débrouillait. L’Etat avait compris que les
étudiants avaient besoin d’être au courant de ce qu’il se passe dans le monde.
Logo de la « Polish Ocean Lines », Tadeusz Jodlowski, 1963
PODRÔZ
[Voyage]« Notre
modèle était la nouvelle vague tchèque : Milos Forman, Vera Chitilova… La nouvelle vague
française aussi… Nous pouvions les voir en Pologne. En fait, à l’Ecole, on
voyait tous les films. Qu’ils soient achetés ou non par la Pologne, qu’ils
soient diffusés ou pas à la population, nous pouvions les voir. Les films
n’étaient même pas sous titrés. Il y avait un papier à côté, avec les sous
titres traduits, qu’on nous lisait. Une fois j’ai même improvisé une traduction
pour un film français. On se débrouillait. L’Etat avait compris que les
étudiants avaient besoin d’être au courant de ce qu’il se passe dans le monde.
C’était ce qui était extraordinaire
avec la Pologne. Dans chaque ville, il y avait un club des artistes, un club
des journalistes, un restaurant des artistes. Bien sûr, c’était plein
d’indicateurs. Mais ça existait. » AbdelKADER LAGTAA, 2018
Logo de la « Polish Ocean Lines », Tadeusz Jodlowski, 1963
Photographies de Abdelkrim Derkaoui 1966-1972
Avec Abdelkrim Derkaoui, Abdelkader Lagtaa, Khadija Nour, Mostafa Derkaoui
Avec Abdelkrim Derkaoui, Abdelkader Lagtaa, Khadija Nour, Mostafa Derkaoui
Copyright © 2020 / Léa Morin — CINIMA3 / Talitha